Un menu, un film et des idées (noires)

Et un nouveau menu, UN!



N'oubliez pas que les plats salés s'autodétruiront automatiquement vendredi soir à 19h01 précises.
Passée cette heure, vous ne pourrez plus les consommer.
En revanche, vous pourrez toujours grignoter mes petits gâteaux en venant me retrouver là,
dès samedi matin.

Plus sérieusement, je voulais vous parler du film de Coline Serreau que je suis allée voir jeudi dernier:

Solutions locales pour un désordre global.

Il ne fait que confirmer ce que l'on sait plus ou moins déjà, c'est à dire que l'agriculture intensive détruit scrupuleusement et avec une application criminelle la terre et toutes ses richesses, et que c'est extrêmement grave si les choses ne changent pas rapidement.
La solution est d'une simplicité extrême: revenir à une agriculture naturelle, sans aucun pesticide, et respectueuse du vivant, ce n'est pas plus compliqué que çà. Pourtant, les discours qui sont tenus disent le contraire. Alors, comment faire bouger les consciences alors que la cause semble être perdue d'avance???
C'est la raréfaction et la disparition du pétrole qui nous sauvera(?) car tous les pesticides et autres substances destructrices sont fabriqués à partir de cette matière.
Il y a une prise de conscience urgente à déclencher car que connaîtront nos enfants de cette terre plus vraiment nourricière?
Ce film devrait être largement diffusé afin d'alerter, d'informer et de faire évoluer l'état actuel des choses. C'est un film de salut public.
Si vous le pouvez, allez le voir.Le sens d'être vivant prend toute sa signification dans ce formidable témoignage et les personnes qui sont filmées méritent tout notre respect et notre admiration. Heureusement qu'il existe des gens qui arrivent à faire de leur vie un combat pour une cause juste alors qu'elle semble hélas perdue d'avance. Je suis extrêmement admirative.
Je suis un peu grave ce soir mais je voulais  vous faire partager mon sentiment sur ce film qui m'a sérieusement interpellée.
Le concert d'Higelin, le lendemain, m'a rendue un peu plus légère et c'était bien comme ça.

Pas facile, facile, ce monde cruel!